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 Lackland et Cassandra

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Lackland




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 28/06/2007

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MessageSujet: Lackland et Cassandra   Lackland et Cassandra EmptyMer 4 Juil - 11:36

Prison Imperiale du secteur 46

Quartier réservée aux prisonniers de guerre

15 ans auparavant:



L'endroit ne payait pas de mine. La sécurité était entièrement
automatisée, et les prisonniers ne voyaient pratiquement personne
hormis les robots chargés de l'entretient et de l'approvisionnement en
eau et nourriture. Les murs de plastaciers semblaient absorber le peu
de lumière qui provenait des diodes rouges disposées le long des murs
et des barreaux lasers. Une version high-tech des oubliettes, quand on
vous mettait ici, le monde entier semblait vous oublier. Beaucoup de
soldats présents ici n'avaient d'ailleurs plus personne pour les
attendre.



Dans une cellule, un Eagle était assis sur son lit. Mieux charpenté que
la plupart de ses congénères, et également sensiblement plus petit, il
semblait avoir une trentaine d'années, mais peut être était-il plus
jeune, la prison prennait les années qu'on y passait pour les rajouter
sur votre visage. Sa barbe avait déja plusieurs jours, et son regard
paraissait hagard. Depuis combien de temps il était là... Il aurait
bien été en peine de le dire. Même sa mémoire commençait a effacer les
souvenirs de sa mémoire. Le monde exterieur devenait flou, une sorte de
rêve qui avait eu lieu avant la dure réalité de la prison.



Tout ce dont il se souvenait, c'est qu'un gars s'était fait nommer
Empereur et avait entreprit d'unifier la planète sous sa bannière. Lui,
il était dans le camp d'en face, et quand il s'était fait prendre, son
camp était en train de perdre.



Pas un souvenir très agréable ça.



Il en était là de ses méditations quand un bruit électronique se fit
entendre. Les portes se déverouillaient. Ca voulait dire qu'un nouveau
détenu venait grossir le nombre des prisonniers de guerre. Il entendit
des bruits de pas qui se rapprochaient. Deux Eagles, des gardiens, en
tenue de combat, encadraient une femme dont les mains étaient attachées
dans le dos. Il y avait assez peu de prisonnières dans le quartier des
prisonniers de guerre, c'était bien souvent de sacrées personnalités.
Celle là ne faisait pas exception. Même entravée, elle avançait la tête
haute, avec une certaine fierté. Il savait que ça ne durait pas, au
bout de quelques temps, on finissait par marcher vouté, puis même la
lueur qui anime vos yeux semble vous quitter. La femme avait aussi la
peau bronzée, elle n'avait pas eu le temps de devenir aussi blanche que
celle des prisonniers, et ses longs cheveux roux descendaient presque
jusqu'à ses poignés attachés.



Elle jette lui jeta un coup d'oeil curieux, puis on la plaça dans la
cellule adjacente à la sienne. Après lui avoir délié les mains, les
gardes sortirent de la cellule, et activèrent les barreaux laser. Ils
repartirent alors sans un mot, et le bruit électronique se fit entendre
encore une fois, signalant que les portes se refermaient. De nouveau,
le silence le plus total.



"Alors ça continue...



L'Eagle avait parlé à voix haute.



-Je crois que ça se termine, après nous, il ne reste plus grand monde pour résister aux imperiaux."



La femme lui avait répondu d'une voix grave et chaude, qui semblait teintée d'ironie.



-Dommage, au moins on aura essayé.

-Oui, même si au fond, je me demande à quoi tout ça aura bien servi.

-C'est la guerre, la guerre est stupide, mais les gens comme moi ne connaissent pas d'autre façon de vivre...

-Soldat de carrière?

-Colonel, de l'armée d'Ephraïm.

-Ephraïm... Il me semble que pas mal de véhicules d'assaut imperiaux venaient de là-bas.

-Et pour cause, Ephraïm a toujours été un pays avec de nombreuses
usines sidérurgiques et chaînes de construction. On a été parmis les
premiers à être attaqués, nos usines étaient nécessaires à l'effort de
guerre.

-Oui, c'était il y a 5 ans.

-5 ans déja que je suis ici alors, au moins maintenant je sais combien j'ai déja tiré.

-Et combien d'années encore à rester ici?

-Aucune idée, pour ce que j'en sais, ça dépend de la volonté de l'Empereur.

-Qui est trop occupé à jouer à la guerre pour s'occuper d'autre chose.

-Pour s'occuper de nous en tout cas.



Un silence suivi cette déclaration. La femme le rompit.



-C'était comment, Ephraïm?

-Pas folichon. Des usines, des buildings... Une vraie mégalopole. Il y
avait pas mal de crimes, les commerciaux étaient pourris jusqu'à la
moelle, et la pollution recouvrait presque tout. Pourtant, c'était chez
moi, au moins j'essayais de rendre les choses un peu meilleures. Pour
détester autant cet endroit, il faut aussi l'aimer au moins un peu.

-On ne choisit pas sa maison, pas plus qu'on ne choisit de l'aimer...

-Ou qu'on choisit d'être militaire.

-A ce sujet, ce Colonel a un nom?

-Colonel Lackland. Et vous êtes?

-Cassandra. Lackland... Ce n'est pas un nom originaire d'Ephraïm.

-Ce n'est pas mon vrai nom, c'est le nom qu'on m'a donné, et celui que je porte ici.

-Et votre vrai nom?

-Je l'ai oublié, ce n'est plus mon nom, ce n'est plus moi. Ce nom était porté par quelqu'un et ce quelqu'un est mort.

-Je suppose qu'il y a une sombre histoire derrière tout ça, hein?



Lackland haussa les épaules.



-C'est la guerre. On a une sombre histoire à chaque coin de rue.

-Racontez toujours la votre, ça fera passer le temps.

-C'est sûr qu'on a pas vraiment mieux à faire, mais je prétends pas être un conteur.

-Allez-y, ne vous faites pas prier...
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Lackland




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MessageSujet: L'Histoire de Lackland   Lackland et Cassandra EmptyMer 4 Juil - 12:42

"Je pense qu'il faudrait commencer par le moment où je suis devenu
soldat. Ephraïm est une mégalopole. Je crois que c'est un peu la cause
de tout, ils peuvent pas voir un carré d'espace vide sans avoir envie
immédiatement d'y construire une route ou un building. L'espace se vend
plus cher que les produits qui sortent des usines, et pour se payer un
espace vital acceptable, il faut de l'argent.



Quand on est pas en haut de l'échelle sociale, ça vous oblige souvent à
travailler des décennies durant pour récolter trois écrous et deux
boulons. Un quart de la population se drogue pour tenir la cadence, et
on a un taux de suicide qui avoisine les 15% dans certaines tranches
d'âge. L'armée est ce qui permettait à la population de rester
tranquille et c'était pas trop mal payé. J'avais pas d'amis, mon père
était parti dans un autre pays, et ma mère avait été emportée par une
maladie liée à la pollution de l'air, si bien que personne m'aurait
regretté si j'étais mort. Du coup, l'armée s'imposait comme la
solution, pour peu qu'on soit pas trop regardant sur la morale.



On passait la moitié du temps à protèger la population, l'autre moitié
à disperser les émeutes de gens qui pouvaient plus supporter ces
conditions de vie. Le statut quo était ce qui donnait à l'armée sa
légitimité, tant qu'on faisait autant l'un que l'autre, les gens ne
savaient pas quoi penser de nous, et ils nous considèraient comme un
mal nécessaire en nous fichant la paix. C'était ce qu'on recherchait.



J'ai gravi les échellons au début pour me remplir les poches. Fallait
bien que je mange, et que j'habite quelque part. Après, il se trouve
que ça a été une question de chance et d'opportunité. Je suis devenu
Sergent parce que mon superieur avait été tué dans une descente dans un
atelier clandestin, Lieutenant en passant un concours, et finalement
Colonel quand le précédent a défuncté des suites d'un cancer.



J'étais en poste depuis 6 mois quand la guerre a éclaté. Ca a été assez
bref, une fois que l'autre zèbre s'est fait proclamer Empereur, la
plupart des gens pensaient qu'il aurait pas les épaules de faire ce
qu'il prétendait, mais le temps de mobiliser ses troupes, et ça y était.



Ca a commencé par des raids aèriens, mais comme on avait une meilleure
technologie, les imperiaux sont tombés sur un bec. Les bombardements
ont quand même causé pas mal de dégâts, et évidement les consortiums et
autres proprios de compagnies étaient pas vraiment heureux. On a reçu
énormément de plaintes.



Comme ça ne marchait pas, après on a eu les tirs de missiles
ballistiques. C'était plus difficile à intercepter, et Ephraïm était
pilonnée jour et nuit. On recevait régulièrement des appels nous
demandant de nous rendre. Les grands groupes commerciaux accentuaient
encore cette pression, mais on refusait de nous rendre. De toute façon
on était trop occupés à essayer d'éloigner les missiles des quelques
bâtiments encore en état et à tenter d'évacuer les civils.



Ca a commencé à mal tourner quand l'Empereur a promis monts et
merveilles à certains consortiums. Le problème, vous voyez c'est que la
majorité des groupes commerciaux avaient leur petite milice privée.
Techniquement, c'était leur soi-disant service de sécurité, mais en
réalité, c'était davantage de mini-armées à leur botte.



Les imperiaux étaient à nos frontières, mais la première vraie attaque
est venue de l'interieur. On s'est retrouvés coincés par ces
mercenaires, et les combats ont commencé pour de bon. Plusieurs
casernes ont été détruites, la mienne a résisté. Mes hommes et moi nous
nous sommes barricadés dans notre quartier, et on a essayé de tenir. Le
plus dur c'était de se tenir au courrant des dernières alliances en
date. Certains groupes changeaient de camps régulièrement, si bien
qu'au bout d'un moment on a plus ou moins perdu le fil.



Pour être totalement objectif, c'était un énorme bordel, et on pouvait plus compter que sur nous-même.



Quand les imperiaux ont estimé qu'on était assez affaiblis, ils ont
lancé l'assaut au sol, histoire de rajouter encore un joueur de plus au
petit jeu tragique qui se jouait dans la mégalopole dévastée. Ma
caserne a été prise pour cible à plusieurs reprises par des
mercenaires, j'ai perdu plus de la moitié de mes hommes, avant de
revoir ma copie.



Les imperiaux se rapprochaient, et il ne faisait pas de doute que si
les mercenaires étaient assez désorganisés et pouvaient être vaincus,
nous retrouver face à une armée de métier dans une postion fixe
signerait notre arrêt de mort.



On a donc emporté tout ce qu'on pouvait, et on a fichu le camp après avoir fait sauter la caserne.



Après ça, on a commencé à mener des actions de guérilla sur tous les
groupes armés qu'on pouvait trouver. On frappait fort, puis on se
repliait. Il faut croire que les imperiaux n'ont pas tenu leurs
promesses, parce que les mercenaires ont fini par se calmer, la plupart
ayant été détruits.



La situation n'était pas bonne, je voyais ma petite troupe fondre à vue
d'oeil, et on était plus qu'une quarantaine quand ça a commencé à
sentir le roussi.



Les imperiaux tentaient de nous encercler en utilisant leur superiorité
numérique. Heureusement on connaissait bien le terrain, et on arrivait
en général à échapper à ces tentatives sans trop de casse, même s'il y
a eu quelques fois où on a salement morflé. Se replier devenait de plus
en plus difficile, parce que les imperiaux détruisaient toutes les
zones à peu près sûres. Le terrain devenait de plus en plus défavorable
et on ne pouvait plus faire un pas sans tomber sur l'ennemi.



Les haut-parleurs des imperiaux tournaient à plein régime et on me demandait de me rendre. J'ai toujours refusé.



Alors on me promettait les pires tourments, et notament de détruire
tous les endroits où je pourrais me rendre. Et ils le faisaient. On
pouvait pas rester au même endroit plus d'une journée sans que
l'endroit en question soit bombardé. C'est là que les imperiaux m'ont
donné ce nom: Lackland. Celui qui n'a pas de terre.



Alors que le cercle se refermait sur nous, on a été pris dans une
embuscade. Le combat fût particulièrement violent et j'ai été séparé du
reste de mes hommes...



J'avais tout perdu, il ne restait que moi contre le monde entier. Je
n'avais plus rien à espèrer, plus rien à quoi me raccrocher à part le
fait que je ne devais pas me rendre et continuer la lutte...



Je me souviens mal de cette periode, j'ai vécu comme un animal, je
devais être au bord de la folie, et je ne sais pas vraiment pourquoi je
n'y ai pas basculé totalement. Je tuais au hasard, tous les isolés, les
perdus, ceux que j'arrivais à surprendre, sans considération pour leur
uniforme, leur âge ou leur sexe. Je prennais les armes et les munitions
que j'arrivais à trouver, et je les utilisais ensuite contre ceux qui
croisaient ma route.



Et toujours les haut-parleurs me disaient de me rendre, et je me
demandais, oui je me demandais, comment un homme seul pouvait être
l'objet d'autant d'attentions. De sabotages en embuscades, de blessures en meurtres, je continuais.



Le cercle se refermait autour de moi, et j'ai fini par me retrouver
encerclé. Je ne sais pas combien de soldats j'ai tué ce jour là. Mon
bras gauche avait été brisé par un tir de fusil blaster, et je
continuais d'agiter mon lance-flammes avec le bras droit pour repousser
mes adversaires. Je suis tombé à cours de napalm, alors j'ai continué à
l'épée énergétique... Mais ils étaient trop nombreux... Je frappais à
gauche, à droite, je frappais comme un machine...



Je me souviens avoir hurlé, non pas de rage ou de douleur, mais hurlé
comme le font les loups, simplement pour dire au monde que j'existais
encore. Et puis, j'ai été frappé dans le dos, j'ai vu tout rouge, puis
tout noir...



Il faut croire qu'ils me voulaient en vie, parce qu'ils m'ont soigné.
Les imperiaux venaient me voir, ils venaient contempler la bête
curieuse qui leur avait résisté si longtemps, et qu'ils avaient réussi
à capturer. Voila comment j'ai fini ici, dans le zoo de l'Empereur, sa
petite collection privée, en attendant qu'on m'oublie. Comme ils
m'avaient eu, ils pouvaient passer à autre chose...



Ils ont vraiment tout détruit pour m'avoir, tout ce à quoi je tenais
encore. La population n'avait aucune importance à leurs yeux, pour
m'avoir ils étaient prêts à détruire un quartier entier, avec tous les
gens qui y vivaient. Au départ je croyais que les soldats devaient
protèger les civils, mais maintenant, je sais la vérité, avant tout les
soldats essaient de sauver leur peau. Lackland n'a plus de peuple à
sauver maintenant, il n'a plus que lui-même, et je pense pas que ça
soit possible dans cette prison.



Voila en quelques mots comment je suis arrivé là..."
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Lackland




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MessageSujet: Discussion II   Lackland et Cassandra EmptySam 7 Juil - 10:29

Il y eût un moment de silence. Le cerveau travaillait chez chacun
des deux prisonniers, l'un revoyait les evènements clairement
maintenant, et l'autre ne pouvait qu'imaginer et comparer avec ce
qu'elle avait connu. La femme fût la première à reprendre la parole.



"Je ne pense pas que vous pensiez ce que vous dites.

-A quel sujet?

-Si vous aviez fui dès le départ, vous ne seriez pas là, mais vous avez
quand même essayé de sauver ce qui pouvait l'être. Au départ les
autres, puis l'endroit où vous aviez vécu, puis quand ça a été rendu
impossible, vos hommes, et enfin vous-même. Mais au final, c'est la
même chose. C'est une part d'un même tout, et une question d'humilité.

-On fait ce qu'on peut avec les moyens qu'on a?

-Précisément. Vous auriez pu abandonner.

-Non, je n'aurais pas pu.

-Vous en avez pourtant eu la possibilité.

-La possibilité oui, mais je ne l'aurais pas pu. Vous ne me connaissez
pas, vous ne savez pas comment je suis. Je pense que j'ai continué
uniquement pour les emmerder jusqu'au bout.

-Pour vous venger?

-Plutôt pour me sentir vivant. J'ai toujours estimé que c'est quand les
gens se plaignent de vous que vous savez que vous faites du bon boulot.

-Je vois ce que vous voulez dire.



Le ton de la jeune femme semblait amusé.



-Je vous ai raconté mon histoire, je suppose qu'à présent, vous me devez la votre.

-Je ne saurais pas vraiment par où commencer...

-Et bien, commencez par votre nom, soldat.

-Je ne suis pas une militaire.

-Tiens donc...

-Mais puisque vous souhaitez le savoir, je m'appelle Cassandra. Je viens du Désert d'Azad.

-Ca explique pas mal de choses.

-Vous connaissez le Désert?

-Seulement de nom. Qu'est-ce que les Imperiaux venaient chercher là-bas?

-A votre avis? Le pétrole bien sûr. Il y pas mal de puits de pétroles
et de raffineries dans le Désert, trop à notre avis. Et encore de
nombreux gisement inexploités, plus pour longtemps hélas. Je ne sais
pas ce qu'ils vont en faire...

-Du plastique...



Lackland tapa de son poing sur le mur de plastacier pour le faire résonner.



-Tout ce complexe quasiment est fait de plastacier. C'est un
mélange comme son nom l'indique de plastique et d'acier. Cela donne un
materiaux à la fois résistant, léger et facile à manipuler. Imaginez la
quantité de pétrole qu'il faut pour construire un édifice comme
celui-ci et vous comprendrez l'ampleur du problème... Et ce n'est pas
tout. Le plastique rentre aussi dans la composition des alliages des
véhicules blindés, dans la création des composants optiques utilisés
pour le systèmes de visée et également dans la fabrication d'implants
cybernétiques. On dirait que l'Empereur n'a pas changé d'un pouce...

-Vous êtes un puit de science Lackland.

-Bof, j'ai simplement mis mon nez dans à peu près la majorité des
usines et des chaînes de montage d'Ephraïm. A force, on finit par
apprendre un truc ou deux. Et en tant que militaire, il vaut mieux
savoir d'où vient son materiel et comment il fonctionne. On ne peut pas
appeller le concepteur ou le service client en pleine bataille quand ça
tombe en panne.

-Quoi qu'il en soit, il semble que l'Empereur ait décidé que ça valait
la peine de sacrifier des vies humaines. Je n'étais pas d'accord, et
c'est pour ça que je me retrouve ici.

-Un résumé assez succint, je suis sûr que vous pouvez faire mieux. Il était une fois une petite fille...

-Pas vraiment, commençons plutôt par: Il était une fois le Désert..."
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Lackland




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MessageSujet: L'Histoire de Cassandra   Lackland et Cassandra EmptySam 7 Juil - 12:49

"Il était une fois le Désert... Le Désert d'Azad. Pour vous qui n'avez
jamais vu le vide que dans des films ou des livres, vous ne pouvez pas
savoir ce que c'est que de vivre dans le Désert. Nous naissons avec le
sable du Désert, nous vivons avec lui, parce que peu importe où notre
regard se pose, il n'y a que le Désert. Les gens de notre peuple vivent
en clans, et avant le pétrole ou l'argent, notre vraie richesse c'est
l'eau. Un clan contrôle une ou plusieurs sources, selon son importance
et le nombre de ses membres. Il existe des villes construites autour
d'oasis artificielles ou non, mais ce sont des enclaves qui
n'appartiennent à aucun clan, et qui ont pour devoir de fournir la
nourriture aux clans en échange de la protection qui leur est assurée.
La plupart des gens vivent dans des petits villages de maisons
rudimentaires en pierre à proximité des sources, mais ces villages sont
assez provisoires, certaines sources se tarissent, d'autres sont
découvertes, si bien que la population bouge énormément.



Nous vivons avec le Désert, en fonction de ses caprices.



Les étrangers ne comprennent pas notre mode de vie. Nous avons une
technologie assez peu développée, ce qui nous vaut d'être considérés
comme des primitifs, et nous ne recherchons pas le profit, uniquement à
avoir de quoi survivre.



Quand par le passé des gens sont venus, ils ont voulu prendre le
pétrole de force. Ils sont tombés sur un bec, car même avec un armement
rudimentaire, nous savions comment survivre dans le Désert, alors
qu'eux non. Ils ont essuyé quelques défaites, et leur materiel a été
récupéré. Ils ont insisté un peu et ça a été encore pire. Au final, ils
ont considéré que le jeu n'en valait pas la chandelle, et ils sont
partis.



Par la suite, ils ont essayé la voie commerciale pour nous acheter des
morceaux entier de désert afin de poser des puits de pétrole dessus.
Certains clans ont accepté ces échanges contre la construction d'oasis
artificielles supplémentaires qui nous ont placées à l'abri du besoin.



Une fois qu'ils ont eu leur pétrole, ils ont voulu construire d'énorme
pipe-line au travers du désert, mais comme ça devait passer sur les
territoires de plusieurs clans, et que tous n'étaient pas d'accord, ils
ont dû abandonner l'idée ou faire des détours énormes qui leur ont
coûté les yeux de la tête, ou encore l'acheminer par voie aèrienne.



C'est un doux euphémisme que de dire que les puits de pétrole, et tout
ce qui se rapporte au pétrole d'ailleurs, est mal vu chez nous.
Personne ne veut travailler dans les puits ou les usines, et ils ont dû
faire venir la main d'oeuvre d'ailleurs. Certains pipe-lines sont
régulièrement sabotés, et tirer sur les convois aèriens est devenu un
sport national qu'on appelle "L'Embrasement du Pheonix". Le but étant
de créer l'explosion que l'on voit le plus loin possible.



C'est dans cet endroit que je suis née, on m'a enseigné ce qu'était le
Désert avant que les pétroliers ne s'installent. J'ai grandi dans un
petit village, pour être une future mère. Chez nous on élevait des
Oübourks, c'est une sorte de créature avec deux énomes pattes
posterieures, et deux petites pattes anterieures. Ils se déplacent à
grande vitesse et peuvent stocker la nourriture et l'eau sous forme de
graisse, ce qui en fait de très bonnes montures. On peut aussi les
tondre et utiliser leurs poils pour faire des vêtements, et même
consommer leur viande. Comme je n'appréciait pas trop l'odeur, je
préfèrais partir avec les garçons chercher des opales dans le désert,
et je les taillais ensuite pour en faire des bijoux et des parrures que
notre famille revendait ensuite contre des produits usuels.

Une petite vie tranquille et sans histoires en somme.



L'avènement de l'Empereur est une nouvelle qui a mis du temps à nous
parvenir. Le monde exterieur ne nous concernait pas, tout ce qui se
passait en dehors du Désert pouvait bien se passer dans un autre monde,
pour ce qu'on en avait à faire... Il n'y a même pas eu d'avertissement,
l'Empereur voulait le pétrole alors ses armées sont entrées dans le
désert pour prendre possession des puits et des raffineries. Les
inquiétudes ont commencé à poindre, mais tant que les imperiaux ne nous
gênaient pas, peu importait ce qu'ils faisaient aux pétroliers.



C'est une chose un petit peu difficile à comprendre, mais pour ceux qui
vivent dans le Désert, nous savons que le Désert est changeant. Il
donne la vie et il la prend. Les imperiaux étaient venus, certains sont
morts dans le Désert pour le contrôle des puits et raffineries, nous
pensions que le Désert finirait bien par les faire partir, comme il
l'avait déja fait. Nous nous trompions.



L'Empereur n'allait pas se contenter de quelques puits, et de quelques
raffineries, il voulait transformer le Désert en entier en complexe
d'extraction et de traitement du pétrole. Les travaux pour les
pipe-lines ont repris comme avant, sans notre accord, et les convois
aèriens passaient jour et nuit au dessus de nos têtes.



Il ne pouvait pas y avoir de solution pacifique, l'Empereur niait
jusqu'à l'existence des clans et de leur chef, et il ne leur donnait
aucune légitimité si bien qu'il n'y avait aucun dialogue. Alors, nous
avons réagi comme nous l'avions toujours fait: Par le sabotage. Quand
je dis nous, ce sont les hommes, moi, j'étais toujours en train de
fabriquer mes bijoux. A ce sujet, une méthode de séduction à la mode à
cette époque était de dire à une jeune fille: "Regardes le ciel cette
nuit". Et la nuit même, le jeune homme faisait exploser un aéroplane
imperial, si possible un convoyeur de pétrole pour un meilleur effet,
afin de prouver son affection à la jeune fille. On appellait ça allumer
une étoile pour quelqu'un. Si j'explique cela, c'est parce que ce n'est
pas anodin, et que ça une importance sur l'histoire du Désert.



Bref, revenons à nos Oübourks.



Il ne faut pas sous-estimer l'humour des habitants du Désert. Les
sabotages de pipe-lines n'ont jamais été aussi fréquents qu'à cette
époque. Percer des trous dedans était le plus fréquent, et à la portée
de tous. Les faire exploser était un peu plus risqué et dangereux.
Certaines personnes ont même poussé le vice jusqu'à en découper des
pans entiers et à aller les amener au milieu de nulle part. C'était une
activité conviviale, surtout chez les jeunes, on faisait la fête, on
buvait et le clou de la soirée était l'explosion du pipe-line le plus
proche. L'attaque des convois aèriens était réservé à ceux qui
possèdaient des armes. Généralement, c'était des armes d'un vieux
modèle datant de la dernière guerre, mais parfois on retrouvait des
armes plus récentes dans des épaves. Le record d'Embrasement du Phoenix
a été pulvérisé, si je puis dire, plus de douze fois en moins de 6 mois.



L'Empereur ne connaissant pas les gens du Désert a réagi extrèmement
mal après ces nombreuses attaques. Il leur a donné le nom de
terrorisme, et a sous-entendu que la population locale soutenait ces
terroristes. C'est faux, il n'y a jamais eu de terrorisme, c'était une
coutume, un mouvement culturel, une tradition, et un moyen d'exprimer
notre mécontentement face à un homme qui refusait jusqu'à notre
existence et notre légitimité à faire la loi dans notre propre pays.



Ca n'a pas changé grand chose, et je dois dire, sans me vanter, que
plus de trois hommes ont allumé une étoile pour moi, l'une d'elle a
même été seconde au classement de l'Embrasement du Phoenix, et comme
l'homme était plutôt mignon, ça ne gâchait rien, et je suis devenue
assez populaire d'un coup.



Ce que nous ignorions, c'est que le convoi que mon admirateur avait si
bien transformé en boule de feu était un convoi militaire majeur qui
devait transporter le pétrole vers le front afin d'équiper les soldats
imperiaux qui se battaient contre un autre pays. Certains aéroplanes
s'étaient crashés en plus sur une pipe-line qui se trouvait en dessous,
et le résultat avait été désastreux pour l'économie imperiale, sans
parler des pertes humaines, aussi bien celles du convoi proprement dit,
que celles qui ont été causées indirectement sur le front.



C'était le sabotage de trop.



Le lendemain, des soldats sont venus dans plusieurs villages avec leurs
armes et leurs véhicules. Certains villages se sont défendus, et ont
été vaporisés. D'autres ont essayé de discuter, et dans ceux là, il y a
eu des raffles, et une partie de la population a été exécutée pour
faire un exemple. Les gradés ont dit que tant que les attentats
continueraient, ils reviendraient. Ca a suffit à enflamer tout le pays,
et là, je ne parle pas du pétrole.



Tous ceux qui avaient des armes se sont regroupés, jeunes comme vieux.
Ceux qui n'en avaient pas se sont fabriqués des armes artisanales,
parfois, simplement des lances, des arcs et des flèches. Le Désert est
parti en guerre.



Les premières cibles ont été les puits de pétrole et les raffineries.
Même si ces endroits étaient très bien gardés, plusieurs sont tombés
sous le contrôle de nos guerriers, et d'autres ont été démolis. Mais le
vrai but c'était d'attirer l'ennemi. Les imperiaux ont tenté de
poursuivre nos combattants dans le désert après cela, et ils ont subi
de cuisantes défaites. Il suffisait par des techniques de harcèlement
d'empêcher les véhicules de bouger après quoi les guerriers se
repliaient et laissaient les imperiaux mourir de soif. Certains
appellaient de l'aide, et quand l'aide parvenait, elle subissait le
même traitement.



Plus l'Empire perdait, plus nous devenions forts. Certains véhicules
ont été récupérés, réparés et utilisés contre l'Empire, et nos soldats
étaient équipés avec leurs propres armes.



Mais l'Emprie ne pouvant pas toucher les guerriers s'est vengé sur les
villages. C'est comme ça qu'une nuit les imperiaux sont venus chez
nous. Ils ont emmené mon père et ma petite soeur pour les exécuter,
ainsi qu'une bonne partie des gens présents. Par chance, je n'étais pas
au village quand ils sont arrivés, je revenais juste avec mes amis, mon
sac d'opales sur l'épaule. C'est là que j'ai vu les prisonniers. Je
n'étais pas la seule à avoir de la famille parmis les prisonniers,
alors nous avons fait ce que nous pensions juste.



Aucun de nous n'avait vraiment combattu avant, certains avaient des
armes, j'avais une lance juste au cas où, et à part quelques vieux
blasters, les autres n'avaient guère mieux. Nous avons talonné nos
Oübourks, et on a chargé les soldats qui gardaient les prisonniers.
Pour tout vous dire, j'ai eu la peur de ma vie. Je ne savais vraiment
pas ce que je faisais, juste qu'il fallait le faire. Arrivés en vue du
village, on a commencé à se faire tirer dessus. Mon admirateur a été
l'un des premiers à mourir, son Oübourk a été touché par un tir de
laser, et il est tombé par dessus son cavalier qui s'est brisé la
nuque. Je suis arrivée au niveau d'un des gardiens qui avait un
pistolet laser, et il m'a visée. Je n'ai pas réfléci et je l'ai empalé
avec ma lance, la laissant dans son corps. Un des prisonniers s'est
alors précipité sur lui, a pris le pistolet et le boitier de commande
qui retenait leurs chaines, et et il a libéré les autres, pendant que
je faisais faire volte-face à ma monture. Des maisons sortaient des
gens armés, hommes et femmes, de tout âge, même des enfants armés de
couteaux. Ce jour là, j'ai tué pour la première fois.



L'homme qui s'était libéré a hoché la tête en me voyant, puis m'a lancé
le pistolet. Il attendait de moi que je me batte. Comment pouvais-je
lui dire que je ne l'avais jamais fait? Je l'ai attrapé machinalement,
et j'ai commencé à tirer sur tout ce qui portait un uniforme imperial.
La roue tournait, et les imperiaux entourrés d'ennemis n'avaient aucun
moyen de tenir.



Quand tout fût enfin terminé, l'aube se leva sur un spectacle de
carnage. Il y avait eut des morts des deux côtés. J'ai cherché mes
amis, il n'en restait que deux de notre petite dizaine. Ils me mirent
au courrant du sort qu'avaient subi les autres, mais dans leurs yeux je
pouvait voir qu'ils avaient changé. L'un comme l'autre étaient de bons
vivants qui adoraient rire, leurs yeux maintenant étaient froids, et
leur voix même semblait dure et résolue. Moi-même, quand je me mis à
parler, je ne reconnus pas le son de ma voix. J'ai demandé à voir le
corps du soldat que j'avais tué. Je l'ai trouvé là où je l'avais
laissé, et je lui ai retiré son casque. Il était à peine plus âgé que
moi, et la mort avait figé le masque de la peur sur son visage. Il
avait eu peur, peur de moi, peur de mourir... Peu importe qu'il soit un
ennemi, ou qu'il ait suivi les ordres de l'Empereur, j'avais tué cet
homme. Un de mes amis dit alors: "On dirait qu'il a vu un monstre". Ca
suffit à achever ma transformation. J'étais devenue un monstre, un
monstre tueur. J'étais définitivement passée de l'autre côté, celui des
soldats, que je le veuille ou non, ma vie ne serait plus jamais la même.



Je pris alors la parole, et m'adressa à toutes les personnes présentes.
Je leur dis alors que les imperiaux allaient surement revenir, et qu'il
fallait qu'ils partent et aillent se mettent en sécurité, dans le
désert si possible, parce qu'ils allaient vouloir se venger. Qu'ils
devaient dire aux autres villages ce qui était arrivé ici, et que
lutter devenait désormais un devoir. Je leur ai dis que tous ceux qui
pouvaient devaient se battre, que je n'étais pas une combattante, que
j'étais une femme et que j'avais des gens et des choses à protèger et
que c'était pour ça qu'aujourd'hui j'avais fait ce que j'avais fait.



A ma grande surprise, des gens vinrent vers moi, et me dirent qu'ils
étaient prêts à me suivre, prêts à se battre. Et plus grande surprise
encore, il y avait aussi des femmes. Les femmes ne se battent pas chez
nous, mais aujourd'hui, la tradition était morte... Ce n'était pas
seulement en moi, quelque chose au plus profond dans le Désert, s'était
brisé. Rien ne serait plus jamais comme avant.



Ceux qui partaient se battre et les civils se sont séparés. Et nous
sommes restés seuls. Des myriades d'yeux étaient rivés sur moi,
attendant que je leur dise quoi faire. Je n'avais jamais combattu, je
n'avais jamais commandé, mais ils avaient besoin d'un symbole, de
quelqu'un en qui croire. J'ai réuni ceux qui avaient une experience du
combat, et j'ai écouté leurs conseils comme si ma vie en dépendait.
J'ai commencé à échaffauder des plans, en prennant en compte simplement
les réalités du terrain, de l'équipement le moral et les capacités de
chacun...



Et voila comment nous avons commencé à nous battre, à harceler les
imperiaux dans le désert. Nous sommes devenus une meute de chacals dans
le désert. Et bizarrement, mes plans marchaient, j'ai développé une
sorte d'instinct étrange, il faut croire qu j'avais toujours su tuer,
et que je m'en rendais seulement compte après plus de vingts années de
vie dans le Désert. Mieux que ça, je devenais une professionnelle dans
ce domaine, et même si aux yeux des autres, ma réputation grandissait,
au fond de moi, je regrettais la petite fille que j'avais été. Je ne
m'aimais pas, et je n'aime pas celle que je suis devenue.
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Lackland




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 28/06/2007

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MessageSujet: L'Histoire de Cassandra(suite et fin)   Lackland et Cassandra EmptySam 7 Juil - 12:50

Bien sûr, nous avons sauvé des villages entiers, libérés des prisonniers par centaines, mais à quel prix? Combien de morts?



Nos malheurs ont commencé plusieurs semaines après. Mon groupe s'était
considérablement agrandi. On parlait de moi de villages en villages,
Cassandra qui menait le peuple à la guerre, Cassandra qui avait tué un
soldat seule avec une lance... Si seulement ils avaient su combien je
regrettais tout ça... Toujours est-il que les imperiaux, par je ne sais
trop quel moyen ont pu localiser certaines sources. Ils les ont alors
empoisonnées.



Les populations ont été les premières à en souffrir, des villages
entiers ont été dépeuplés en quelques heures. La rage des notre se
faisait encore plus grande, on disait "Si on ne peut pas boire d'eau,
nous boirons du sang". On s'est servi de cette rumeur, et on ouvrait la
gorge à tous les soldats imperiaux qu'on tuait pour faire croire que
nous étions vraiment des buveurs de sang.



Les assauts sur les villages devenaient quotidiens. Ils ne prennaient
même plus la peine de faire de prisonniers, ils tuaient toutes les
personnes sur qui ils pouvaient mettre la main. On essayait bien de
sauver ceux qui pouvaient l'être, mais nous sommes arrivés trop souvent
trop tard.



Et puis il y a eût cette journée tragique. On savait que les imperiaux
arrivaient vers un village voisin, alors nous devions le faire évacuer
au plus vite. Je me suis rendue sur place pour me rendre compte que les
imperiaux nous avaient pris de vitesse. La population était réunie au
centre du village, autour d'un gros objet cylindrique. Un des hommes
qui était avec moi me dit que c'était une charge à plasma capable
d'anéantir complètement le village et la population. On avait le choix
entre fuir en abandonnant ce que nous étions venus sauver, ou essayer
de faire quelque chose, et périr avec eux.



Nous avons alors vu des troupes imperiales de l'autre côté du village.
Ils nous ont demandé de nous livrer, faute de quoi ils tueraient les
otages. Je me suis alors avancée seule et sans armes vers eux, et j'ai
négocié... Je leur ai demandé de libèrer les gens, et qu'en échange je
me rendais, que j'étais à la tête de terroristes qu'ils recherchaient
et que c'était moi qui avait ordonné toutes les attaques.



Ils ont tenu parole, et ils ont libéré les gens et laissé ma petite
troupe les emmener en sécurité. C'est comme ça qu'ils ont pu m'arrêter.



Ils savaient pertinament que je ne pourrais pas laisser des gens mourir
sous mes yeux sans rien faire, et ils s'en sont servis contre moi. Peut
être que les hommes ont raison finalement, et que nous ne sommes pas
faites pour faire la guerre... Mais il y a des choses aussi que nous
devons protèger.



La suite vous la connaissez, j'ai été jugée par un tribunal militaire,
et condamnée à être exécutée après avoir purgé une peine de 50 ans ici.



Je ne reverrai plus jamais le Désert..."
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